A l’heure où les portables sont devenus les nouveaux doudous de nos enfants, cette fable rafraîchissante nous rappelle qu’il fut un temps, pas si lointain, où l’obtention d’une ligne téléphonique relevait du parcours du combattant!
Pippo, est très déterminé pour avoir le téléphone. Il adore la modernité, au grand dam de ces concitoyens. Par une maladresse épistolaire, il va se mettre le préfet à dos, mais aussi, la mafia, et les carabiniers. Rien, pourtant, ne le détournera de son entêtement, ni les contraintes administratives, ni les contraintes financières, ni les menaces de mort.
Dans ce roman où foisonnent beaucoup de personnages, tous plus fous les uns que les autres, seuls le préfet de police et le commissaire de police semblent garder la tête sur les épaules. Dans une Sicile déjà gangrenée par la mafia,tout ce petit monde s’agite et se démène dans une histoire féroce et jubilatoire.
Merci à ma copine Pauline de m’avoir fait connaître ce grand auteur italien.
C’est à la fois hilarant et désespérant, la bêtise et la force triomphent parfois du bon sens et de la générosité.