Mathias ramène le corps de son ami suicidé dans son village natal en transsibérien, et se rappelle avec nostalgie du trio drôle et fantasque qu’ils ont formé avec Jeanne et Vladimir.
Une fantaisie autour de la prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France, 87 pages de subtil hommage à Cendras, mais aussi tous les auteurs voyageurs et les Russes, dont Tchekhov, qui a inspiré le titre.
En quelques pages seulement, un condensé de littérature qui s’avale cul sec comme un shot de vodka. Grisant.