Trois jours avant le 9 novembre 1989, Berlin était coupée en deux par un mur infranchissable et ceux qui tentaient de s’enfuir étaient pourchassés et tués. Le 9 novembre 1989, tout a basculé, dans le calme et dans la joie. Trente ans après, je revois encore les images de ces cousins, ces frères, ces inconnus en réalité, s’embrassant, riant et pleurant en buvant du champagne pour fêter cet évènement historique qui symbolisait la liberté retrouvée. J’en ai encore des frissons, c’était incroyable.
Christine De Mazières retrace ces trois jours qui ont précédé l’inespéré. Trois jours où rien ne laissait présager le moindre changement. Trois jours où, comme les trente années précédentes, les gens crevaient de peur à l’idée d’être dénoncés, où des milliers de fiches continuaient à être rédigées sur des individus suspects, où les écoutes des dissidents étaient toujours actives, où l’ouest était un autre monde.
Elle raconte la faillite d’un système politique, et la ruine d’un État où rien ne pouvait plus durer, mais où tous les dirigeants faisaient comme si rien ne pourrait jamais changer. Un court roman sur ce moment historique qui se lit comme une histoire à suspens.