Karim et Louise se rencontrent, s’aiment, se marient. Quoi de plus banal ? Comment ça, vous avez tiqué sur KARIM ET LOUISE ? Pourquoi n’auriez-vous pas tiqué sur Karim et Samia ou Jean-Benoît et Louise ? Justement, tout l’objet du roman est de décortiquer les rouages des clichés en tout genre : le racisme latent et larvé, involontaire parfois, ouvertement affiché à d’autres moments, orné des clichés sur les origines sociales et les clichés religieux.. L’amour et tous les petits tracas qui en découlent, les non-dits, les compromis, la belle-famille. La politique, et l’engagement, les idées et leur défense.
A la fois drôle et grinçant, vous vous retrouvez forcément dans une case et tout est plus alambiqué qu’il n’y paraît. Les scènes de retour des premières rencontres avec les belles-familles en sont le meilleur exemple, le plus drôle. Un livre moderne sur la vie des jeunes qui se mettent en couple pour le meilleur et pour le pire, ni seuls, ni ensemble, jusqu’à cette fin, terrible, abrupte, qui nous fait dire : Comment ? Ça se termine là ?