La sœur de François est mourante, mais il lui écrit une lettre pleine de haine pour expliquer
pourquoi il n’ira pas la voir, ni même ira à son enterrement. Non-dits, malentendus, secrets,
culpabilité, dans ce court roman, la rancune est tenace, mais une explication aurait dissipé
des certitudes fondées sur des mythes inexistants.
Nous le savons tous : les mots peuvent autant blesser qu’apaiser et Christiane LegrisDesportes nous en fait en quelques pages une brillante démonstration. Et si la vie, l’amitié et
l’amour sont des soutiens de taille, seuls les mots peuvent vraiment délivrer.