Avec son style sûr et toujours teinté de poésie, Cécile Coulon nous dépeint la campagne, sa campagne, celle où elle a passé son enfance, et où elle retourne dès qu’elle veut se ressourcer.
Autour des lieux clés qui cadrent la vie dans ce type de « territoires » comme on dit maintenant (je continue à préférer campagne, territoire, c’est bien une façon d’éloigner encore plus ces coins paumés de France), à savoir la forêt, la place de l’église, le stade, l’école, elle décrit comment les enfants grandissent aussi dans des endroits où il n’y a pas de magasins, de piscines municipales, de cinémas.
Ça me rappelle quelques coins qui ont ponctué mon enfance. Ce n’est pas mieux, ce n’est pas pire qu’ailleurs, c’est différent, car pour ces enfants et ados qui y vivent, c’est un peu comme si les grandes villes n’existaient pas.
