Quand une jeune femme au passé traumatique rencontre un homme qui dit être Hamlet, le vrai, le prince du Danemark, des discussions philosophiques sur la vie, la mort, l’envie de vivre et l’avenir démarrent entre les deux protagonistes qui se cherchent, se trouvent, se séparent. Un jour, Hamlet emmène Irynia pour un voyage au bout d’elle-même.
Marie Bellando-Mitjans a un style, indéniablement, et elle a aussi un univers. Mais cette fois, les dialogues philosophiques m’ont un peu perdue. J’ai pensé que c’était lié en partie au fait que je n’avais jamais vraiment lu Hamlet, alors j’ai enchaîné sur ce classique absolu. Rien que pour m’avoir amené sur le chemin de Shakespeare, je remercie l’autrice car cette pièce somme toute très courte nous plonge dans des travers humains qui n’ont pas beaucoup évolué depuis le 16ème siècle. C’est cynique, c’est drôle, les personnages sont pédants, flagorneurs, imbus d’eux-mêmes, et Hamlet est complètement désabusé, tiraillé entre la raison et sa vision. Il était très fort, ce Shakespeare. On comprend que ça donne des idées inspirantes de roman.

