Polina Panassenko nous raconte son parcours d’émigrée russe. Comment elle a refusé de parler français au début, les sons bizarres qui s’échappaient de la bouche des enfants, à l’école, qu’elle voyait comme un orphelinat, puis l’inquiétude de sa mère à l’éventualité qu’elle oublie le russe, les mélanges des langues et puis ce prénom, francisé pour mieux s’intégrer, et la difficulté pour reprendre son prénom de naissance. L’absurdité administrative qui passe un temps infini à gérer ce genre de détails, quand les tribunaux son débordés. Au travers de ses souvenirs d’enfance, elle nous dépeint une Russie et une France des années 80 à nos jours avec beaucoup d’humour, de tendresse, un soupçon de nostalgie, un rien d’effronterie et un attachement profond à ses deux pays.
