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Elle S’appelait Simonne. Elle S’appelle la DCL – Sylvie Grignon (156 pages)

C’est l’histoire d’une dame active, vive et intelligente qui sombre peu à peu dans une maladie dégénérative du cerveau. Elle est soulagée : Il ne s’agit pas d’Alzheimer. Malheureusement, c’est pire. Paranoïa, hallucinations au milieu de moments de lucidité qui rendent les patients très angoissés, tristes et agressifs, la DCL est une maladie très moche. Sylvie Grignon, plus connue pour ses polars rend hommage à sa mère et nous apprend l’existence de cette maladie terrible. Si toute ma vie j’ai cru que ma grand-mère avait Alzheimer, il se pourrait bien qu’elle ait plutôt souffert de ce syndrome. Est-ce que le nom qu’on met sur les maux de nos proches a vraiment de l’importance ? Non, je ne crois pas. C’est juste très lourd à gérer, et l’autrice aborde tous les aspects d’un tel fardeau, y compris financier, car on ne parle jamais de ce type de difficultés. Ni la culpabilité des aidants, ni leu charge mentale colossale, ni les coûts qui engloutissent les maigres économies.

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