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Les silences – Luca Brunoni, traduit de l’italien par Joseph Incardona (249 pages)

Comme partout dans le monde, les enfants Suisses nés de filles mères ou orphelins ont été placés, au mieux dans des fermes pour servir de main d’œuvre corvéable à merci, au pire dans des instituts où ils étaient maltraités. Les silences raconte l’histoire de l’une d’entre elles, Ida, qui arrive de la ville dans une ferme où elle trime pour gagner sa pitance. Au milieu de mille secrets, elle va rencontrer les habitants du village. J’ai bien aimé la structure originale de ce roman qui raconte une histoire linéaire, puis qui raconte par bribes tous les éléments manquants à cette lecture linéaire, tous ces silences qui forment un brouillard opaque autour de protagonistes qui peinent à être heureux.

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