Charles Leroy avait le même humour absurde que son illustre beau-frère, Alphonse Allais.
Ce colonel est un abruti fini, inculte, ignorant, imbu de lui-même, ridicule. Ce méchant colonel se démène au milieu de soldats moins gradés que lui, qui lui doivent obéissance malgré l’incohérence des ordres.
Au dix-neuvième siècle, il a fait fureur dans les gazettes où il était publié en feuilleton. La lecture est un peu ardue, car pour éviter de truffer le texte de gros mots éructés par le malotru, l’auteur s’applique à égrener son texte de petits points, si bien qu’on finit par lire un texte à trous où le néologisme f…d’nom de nom est sur employé. Pour autant, je me suis délectée de cette découverte.
