Michael Mc Dowell disait que ce livre était son plus sanglant et qu’il s’était beaucoup amusé à l’écrire. Utilisant le même genre de ressort que dans le reste de son œuvre, il s’emploie cette fois à décrire une famille décousue et recomposée de bêtes et méchants, très méchants. Et très bêtes. Ils ont surtout un avantage indéniable sur leurs adversaires : Katie voit l’avenir avec une précision terrifiante, ce qui leur donne un coup d’avance à chaque fois.
Un page turner remis au goût du jour par Monsieur Toussaint l’Ouverture, avec les très belles couvertures gaufrées de Pedro Oyarbide. On se régale et se délecte de l’affrontement du bien contre le mal.
