Je me suis plongée dans ce classique de l’auteur du Petit Prince que je n’avais jamais lu. Un chef odieux mène ses équipes à la baguette, en pensant que c’est grâce à ça que le courrier arrive à l’heure et à bon port au point de centralisation avant d’être acheminé vers l’Europe. Il est vrai que ça manque de « bienveillance », de « mieux travailler ensemble », de « qualité de vie au travail ». Ici, pas de Happiness Manager, tout le monde est humilié de la même façon. Sauf que ce soir-là, on a beau tenter d’avoir des nouvelles de l’avion en provenance du Chili qui est dans l’œil d’une tempête sans précédent, le radio et le pilote finissent par ne plus donner signe de vie. Un roman sur les relations humaines, sur les forces et les faiblesses des uns et des autres. Parce que Rivière, le chef abominable, ne maîtrise pas tout, même pas les sentiments des pilotes qu’il croit manipuler.
