Mon premier Colette, celui qui semble être son roman le plus profond. Certainement très provocateur à l’époque où il est sorti, vaguement inspiré de sa vie, le roman de cette femme libre qui quitte son mari volage pour voler de ses propres ailes devait remuer dans les salons bourgeois. Aujourd’hui, ça sonne compassé, suranné, et mièvre, même si je dois reconnaître quelques fulgurances littéraires que j’ai trouvées très belles, notamment ses descriptions des paysages, d’une incroyable beauté. Enfin, j’ai lu un Colette.
