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L’histoire de Mother Naked – Glen James Brown, traduit de l’anglais par Claire Charrier (256 pages)

Quand Annie-Rose nous a proposé de réitérer une lecture commune de rentrée littéraire avec les éditions du Typhon , j’ai dit oui les yeux fermés, malgré une élocution approximative sur un message vocal d’anthologie et un titre étrange. Allions-nous entamer une lecture d’un livre olé-olé ? Étais-je la seule dans la bookstasphère à utiliser des expressions si désuètes qu’elles m’évinçaient d’office pour appréhender ce roman ?

Je vous rappelle que je fuis la rentrée littéraire et ses 500 bouquins publiés, car un livre bon aujourd’hui sera bon dans 5 ans, et souvent, le temps se charge de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie. Mais là, vous pouvez vous lancer les yeux fermés (non, pour lire, ce n’est pas idéal) dans ce roman médiéval, où l’on peut souligner le remarquable travail de la traductrice pour nous plonger dans l’époque sans que ce soit pesant.

En fouillant dans les archives de Durham, l’auteur est tombé sur la petite phrase qui l’a intrigué et lui a donné l’envie de broder l’histoire qu’il nous conte ici.

Le roman se situe en 1434 pour relater de faits qui se sont déroulés quarante ans plus tôt, un drame, un spectre et un ménestrel qui vient raviver des plaies qui ne se sont jamais refermées. L’air de ne pas y toucher, il va mettre en exergue l’incompétence, la cupidité, la jalousie et l’injustice qui se sont abattues sur ce village et l’ont plongées dans le chaos.

Merci pour cette découverte, je crois que malgré certaines réticences, ce roman a fait l’unanimité dans notre groupe.

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Roman de Ronce et d’Epine – Lucie Baratte (204 pages)

Après « Le chien noir », Lucie Baratte nous entraîne à nouveau dans son monde gothique de contes d’autrefois. Moins surprise que pour son premier roman, on retrouve néanmoins son style particulier qui remet au goût du jour les histoires à l’ancienne, où elle fait la part belle aux symboles fantastiques. Son écriture fluide nous propose un moment de lecture agréable, malgré des passages un peu gores (comme dans son précédent roman) où l’amour entre deux sœurs que tout oppose vaincra la malédiction de la forêt qui entoure leur château.