Galerie

Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie – Elise Goldberg (152 pages)

Ah la la, ces répétitions, ces répétitions… Hormis ces fameuses répétitions qui émaillent le début de ce récit, j’ai trouvé plutôt intéressant d’aborder les souvenirs familiaux au travers de la cuisine de sa culture. Il se trouve tout à fait par hasard que j’ai en partie les mêmes souvenirs culinaires. Je trouve donc Elise Goldberg tout à fait injuste à ce sujet, considérant la cuisine ashkénaze comme terne, grise et marron. Bon, ok, les pieds de veau en gelée, c’est infâme, et ma mère n’en a plus fait depuis des dizaines d’années. Et bon, ok, de tout ça, il ne restera probablement que le foie haché, et encore, juste pour mon fils et moi, car le reste de la famille ne mange pas d’abats, même de poulet. N’oublions jamais que les cuisines locales sont généralement des cuisines qui ont utilisé les produits locaux disponibles pendant les périodes de disette. Il en va de même pour les escargots, les cuisses de grenouille, la panse de mouton farcie ou le poisson fumé. Et c’est vrai que j’ai appelé ma mère l’autre jour pour lui dire : « Je suis passée dans la rue des rosiers. Il n’y a plus Goldenberg ! » j’ai refait la rue 10 fois, incrédule. Ma madeleine à moi, c’est le cornichon qu’ils me donnaient à chaque fois, l’extrayant de l’énorme tonneau. Et ça a disparu. Alors voilà, ce livre m’a laissé une impression étrange, un peu nostalgique. Et je me suis demandé si quelqu’un d’autre que moi pouvait s’intéresser à ce genre de souvenirs.

Galerie

On ne meurt pas la bouche pleine – Thierry Marx et Odile Bouhier (335 pages)

Quand un grand cuisinier décide d’écrire un polar, on y parle de… restauration haut de gamme et de gastronomie bien sûr ! Nouvelles techniques de cuisine, propriétés chimiques des produits associées à l’élaboration des plats, on se régale à distance. Le scénario est assez improbable, mais ce n’est pas l’essentiel de ce roman qui utilise la nourriture comme arme. Original !

Quand un grand cuisinier décide d’écrire un polar, on y parle de… restauration haut de gamme et de gastronomie bien sûr ! Nouvelles techniques de cuisine, propriétés chimiques des produits associées à l’élaboration des plats, on se régale à distance. Le scénario est assez improbable, mais ce n’est pas l’essentiel de ce roman qui utilise la nourriture comme arme. Original !

Galerie

Un voyage à Cognac – Laurence Benaïm (106 pages)

Voilà un livre magnifique, un superbe objet. Les aquarelles qui illustrent ce petit opus sont élégantes et l’ensemble dégage une forme de paix très apaisant. Le cognac, qui est pourtant l’alcool associé au feu par excellence dégage aussi cette tranquillité assise sur des siècles de savoir-faire. On se balade dans la ville autant qu’on en apprend sur cet alcool fort, l’un des plus exportés dans le monde, grâce au génie de Richard Hennessy, et de son fils James. Prenez le temps de ce voyage contemplatif.