La servante écarlate – Margaret Atwood (521 pages)

Je ne regarde pas de séries, mais j’aime bien lire les livres qui les ont inspirées. Ecrit il y a trente-quatre ans, la servante écarlate est une dystopie où, du jour au lendemain, un puritanisme massif régit les Etats-Unis. 

Quand on voit que 14 états aux Etats-Unis ont voté des restrictions sur les droits à l’avortement, avec une loi particulièrement restrictive en Alabama, et tous les endroits dans le monde où les droits des femmes régressent, on est forcément interpellé pendant notre lecture. D’un jour à l’autre, les comptes bancaires des femmes sont bloqués, elles n’ont plus le droit de travailler, et les couples remariés après un divorce sont considérés comme illégitimes.

La planète ne fournit plus un air, une eau et une alimentation de qualité, si bien que la natalité a fortement plongé. (finir le livre précisément le jour où on annonce qu’on a déjà dépensé les ressources annuelles de la planète interpelle aussi.)

Ce qui est intéressant dans la démarche de Margaret Atwood, c’est qu’elle s’est appliquée à ne rien inventer, rien exagérer, tout ce qu’elle décrit a été appliqué par les êtres humains, dans diverses civilisations et époques. l’obscurantisme n’a jamais fait avancer l’humanité, l’a au mieux freinée, au pire, fait régresser.

Quand on sait que les Grecs avaient déjà compris que la terre était ronde, et qu’ils en avaient calculé la circonférence, mais qu’il a fallu 1800 ans ensuite pour l’admettre à nouveau, et que certains, aujourd’hui encore, revendiquent la platitude de la terre, j’ai juste envie de dire : Restons vigilants !

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