L’histoire démarre par un jour de canicule en Angleterre en 1935. Tout est moite, lourd, l’ambiance est pesante. Comme toujours chez McEwan, on sent que sous des dehors anodins, un drame se prépare. Sur fond de jalousie sociale inversée (la plupart des protagonistes riches sonneront l’hallali pour le pauvre qui a réussi), la tension monte inéluctablement.
Ian Mc Ewan est considéré comme l’un des meilleurs auteurs contemporains anglais. Mais j’avoue que j’ai du mal. Il écrit bien en effet. Mais mon dieu que ses livres sont glauques. Je ne lui rends pas justice car il le fait très bien, mais ne lisez pas McEwan si vous êtes angoissé. Toute l’histoire s’enroule autour de votre cou, et vous sentez que chaque mouvement la serre un peu plus, sans que vous puissiez vous en dégager.