Enfin, je l’ai lu! Je vous rappelle que j’ai rencontré Christophe Dubourg au festival Bloody Fleury 2018, personne éminemment sympathique, humble, modeste et presque timide. Comme le disait Michel Bussi lors de sa conférence : « Les gens me disent souvent : ‘mais vous êtes gentil en fait! comment pouvez-vous imaginer des personnages aussi noirs?’ Mais oui, je suis gentil! Et c’est justement pour ça que j’arrive à imaginer des personnages pareils »
Si c’est vrai pour Michel Bussi, c’est multiplié par 10 chez Christophe Dubourg! Il invente (enfin… j’espère!) un Borg d’origine yougoslave, aussi laid que monstrueux, un ogre de conte moderne, effroyable, cinglé, dont les pauvres gens qui croisent sa route finissent mal en général. Enlevés cette fois, une petite fille et son père, un autre tueur – curieux hasard – et une prostituée.
Ce livre en miroirs et faux semblants (qui est qui, vraiment?) aussi complexe que le labyrinthe aux tuyaux à parois coulissantes dans lequel ils évoluent. On espère une sorte de happy end sans y croire vraiment, mais qui s’en sortira? Les derniers rebondissements sont assez inattendus, et je ne peux pas vous en dire plus sans déflorer le mystère. C’est noir noir noir et le prochain opus sort bientôt. Un nouvel auteur, dont l’histoire est très originale : à suivre.