Bon, ça y est je suis allée au bout, surtout qu’avec des semaines personnelles un peu chargées, j’ai eu moins de temps pour lire.
Provocant, novateur, mais bourré d’informations, cet ouvrage remet l’histoire de l’humanité en tête en à peine 500 pages. On la découvre sous des angles très inédits qui déstabilisent parfois énormément. Ce n’est quand même pas commun d’imaginer que tous les engouements humains sont des « religions » à mettre sur un pied d’égalité (nationalisme, communisme, christianisme, capitalisme) avec seulement des points de détails divergents! Parfois on rit, parfois on sursaute et, parfois, on se dit qu’il va loin quand même.
Une chose est sûre : l’Homo Sapiens s’est développé comme aucune autre espèce ces 500 dernières années, en décuplant sa population, au détriment de beaucoup d’autres. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’homme ne détruit pas les autres espèces depuis 50 ans, mais depuis toujours! Les mégafaunes d’Amérique et d’Australie ont disparu rapidement après l’arrivée de l’homme sur ces territoires, comme l’Homo Sapiens a éradiqué toutes les autres espèces humaines (Neandertal, Florensis).
Puis, Yuval Noah Harari pose les bases de la suite car, pour la première fois de l’histoire du monde, une espèce est capable de modifier l’évolution naturelle grâce à des modifications génétiques. L’homme se prendrait-il pour Dieu? Aurons-nous accès à l’a-mortalité? Et le bonheur dans tout ça? A suivre dans le prochain numéro, puisque j’ai dans ma PAL (Pile A Lire) de table de chevet le second tome.