Que lire après Norek ? Nicolas Lebel, bien sûr ! Voilà, je viens de découvrir Mehrlicht et son équipe, Latour, la mignonne petite bretonne, Dossantos, le colosse spécialiste du code pénal et Ménard, le stagiaire bouc émissaire qui tente de faire entrer un peu de modernité dans ce commissariat parisien.
Alors, je sais, je suis un peu à la bourre, parce qu’en ce moment, tout le monde ne parle que du dernier « Dans la brume écarlate », son cinquième, si je ne m’abuse, mais tant pis, j’espère que ce petit retour en arrière donnera envie à ceux qui ne le connaissent pas encore de le découvrir.
Par ailleurs, l’auteur est éminemment sympathique, drôle et intéressant, alors si vous avez l’occasion de le rencontrer en dédicace, n’hésitez pas une seconde !
Moi, en tout cas, ça me donne très envie de lire les suivants. Les personnages sont truculents, drôles, émouvants aussi, et les sonneries de portable qui reprennent des citations d’Audiard, c’est poilant.
Je suis sûre que vous ferez comme moi le rapprochement avec des évènements récents. Nicolas Lebel aurait-il des dons de voyance ? En effet, en 2013, bien malin celui qui aurait prédit que des gens modestes allaient se rassembler en masse pour mettre le bazar en France.
Mais L’heure des fous, ce n’est pas que cette histoire de SDF qui se fait poignarder, c’est aussi bourré de références culturelles, à Victor Hugo, notamment, qu’il cite à tout bout de champ.
Franchement, Audiard + Hugo, la classe totale, non ? L’histoire policière, dans tout ça, c’est presque un prétexte pour nous parler de plein d’autres choses, de notre société, de l’abus de pouvoir, de la culture, sous des aspects divers et variés. Un bon moment de suspense, en se cultivant et en souriant.