Je n’avais jamais lu Jean-Hugues Oppel avant. Pourtant il a écrit plein de livres, dont un, Six-pack, a été adapté au cinéma.
Pour tout vous dire je m’en faisais une joie absolue, d’autant que ma bibliothécaire préférée et mon libraire préféré avaient l’air de l’attendre avec impatience. Le titre était plein de promesses. Et je dois avouer que j’ai eu du mal à entrer dedans, voire à le terminer.
Entrer dans ce livre est compliqué car il est au départ extrêmement brouillon. On se doute que tous ces petits chapitres qui ont l’air décousu vont finalement amener à un patchwork qui aura du sens. La suite au contraire, est tellement évidente et limpide, qu’on se demande si ça vaut le coup d’aller au bout, parce que c’est cousu de fil blanc.
Après, dire que je n’ai pas du tout aimé serait faux, parce que l’auteur a un style plutôt amusant avec des petites blagues toutes les trois lignes. Là encore, au bout d’un moment, on a compris les ficelles, un peu faciles parfois. Les personnages sont attachants, et l’histoire se tient quand même. L’auteur semble cabotiner dans ce livre où il s’est sûrement bien amusé. J’avais un peu l’impression d’être dans un manga un peu léger, une sorte de barbe à papa, livre d’espionnage ou bien comique, d’où la couverture rose bonbon.
Bourré d’allusions à Mission impossible et aux films d’espionnage en général, les fans vont sûrement se régaler. Je n’étais peut-être pas dans le bon mood pour être vraiment accrochée, mais je pense que ce n’est pas son meilleur, il faudra que je réitère.
Un peu décevant…