J’avoue que cet ouvrage me laisse dubitative. D’une part, malgré sa brièveté, il est bourré de répétitions, si bien que si on enlève tous les « par la vérité de dieu », on retire un tiers du livre. Sans compter toutes les autres répétitions. Je suppose que l’auteur a souhaité par ce biais donner un rythme à son roman. Ou bien il a voulu qu’on sente que son personnage est un peu simple, ou il souligne ainsi sa folie ? L’histoire est pourtant forte, sur les tirailleurs sénégalais. Le héros, donc, devient fou à la mort de son ami. Quant à la fin, c’est pour moi obscur et j’avoue que je suis un peu passée à côté du message. Pour ma part, décevant.
Frère d’âme – David Diop (142 pages)
