Hugues Blineau avait déjà écrit un roman autour du groupe mythique des Beatles, il s’attaque cette fois à la mort de John Lennon. Comme une brise légère, il passe autour de quelques quarante personnages, fictifs ou réels, et nous livre des bribes des moments qui ont entouré cet événement tragique. On pourrait aussi évoquer une onde qui se propagerait, de New York au Pays de Galles, comme une radio ou une télévision où l’on zapperait d’une station à l’autre pour intercepter de brefs ressentis.
Comme dans un kaléidoscope, vous verrez les aspects de cette mort violente, au travers du prisme des proches et anonymes, factuel et très éthéré à la fois. C’est tellement court, qu’il serait dommage de s’en passer.