Vous avez peut être compris depuis que j’écris que je suis fascinée par l’Iran. Ce peuple qui se bat comme il peut pour survivre dans les dictatures qui se succèdent. Ce pays qui est au cœur du berceau de l’humanité qui a inventé tous les principes de nos civilisations modernes. Qui a engendré des poètes fabuleux.
Maryam Madjidi nous en livre la substantifique moelle au travers du déchirement de l’exil vécu par une petite fille dont les parents sont communistes. Qui a dû quitter ses repères et se désintégrer pour se réintégrer. Poétique et brutal, passionné et délicat on est charmé par ce souffle persan mâtiné de France, comme un poème de Hâfez expliqué à la Sorbonne. C’est le deuxième roman de « j’ai lu, j’élis »