Je me suis dit : Tiens, je ne connais pas cet auteur, il n’est pas sur Facebook et il a obtenu pourtant le prix Goncourt pour ce livre…. En effet, en 1913, les réseaux sociaux n’étaient pas si développés…
Du coup, il y a un côté un peu désuet dans le récit, le vocabulaire, ce que j’avais au début mis sur le compte du fait qu’il s’agit d’un roman sur la vie des pêcheurs à Noirmoutiers vers 1880, mais pas seulement. J’ai enfin vu le sens de mots que j’utilise au Scrabble sans en connaître vraiment le sens : tuf, sloop, étierb bôme et autres termes marins qui me sont inconnus.
Par ailleurs, il y a une vraie poésie dans le récit : « Le sable est noirâtre, pailleté, impalpable, mais si bien tassé que les pas n’y marquent point et appellent seulement un peu d’humidité. » ou encore « Le jour filtrait sous des nuages bas, ourlés, à l’est, de mauve très fin. »
Histoires de jalousies et d’envie, pour un bateau, une femme, ou pour devenir marin ou pêcheur, le peuple de la mer, pauvre, a le cœur qui palpite. Autour d’une mer qui décide de tout, des vivants comme des morts, des amours, comme des haines, (c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme) on se laisse emporter par ces trois histoires successives. Comme une brise sur le pont, vivifiant.
œ Histoires de jalousies et d’envie, pour un bateau, une femme, ou pour devenir marin ou pêcheur, le peuple de la mer, pauvre, a le cœur qui palpite. Autour d’une mer qui décide de tout, des vivants comme des morts, des amours, comme des haines, (c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme) on se laisse emporter par ces trois histoires successives. Comme une brise sur le pont, vivifiant.