Ce livre de la rentrée littéraire est présenté comme un essai sur l’œuvre d’un auteur décédé qui aurait transformé le monde et la vision du monde en produisant une œuvre totalement vide, avec 283 pages blanches.
D’ailleurs, le sous-titre du roman est « essai sur les fondements et les enjeux de l’Oeuvre absente de Timothy Grall, par Maxime Desvaux, maître de conférence émérite en littérature française et comparée à l’université Sorbonne, Paris 4. C’est à la fois, bien sûr, loufoque, mais aussi sérieux, en présentant les travers de notre monde actuel. Elle y fait référence à des textes de Montaigne méconnus, mais aussi Kundera, Baudelaire, Flaubert.
L’autrice dont vous aurez noté la similitude de consonance avec l’auteur supposé invente également tout un tas de références. Un livre vraiment original, pas très facile, car il y a beaucoup de références philosophiques, mais il y a des trouvailles vraiment drôles et savoureuses !