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Suprême Soviète – Olga Schmitt (160 pages)

Olga est né en 1965 en URSS. L’Occident y est absolument diabolisé. Sa mère est une actrice sublime et reconnue, son père un metteur en scène célèbre. Quand son père quitte sa mère, son nouvel amoureux est un peintre qui n’a pas les faveurs du parti, mais qui est connu au-delà des frontières. Sa grand-mère, une femme immense, aviatrice, héroïne de la deuxième guerre mondiale l’a élevée avec Alla, une sorte de tante.

Ce livre n’est pas un roman, il raconte les vraies anecdotes de la vie d’Olga, l’âme slave, le tragique et le comique mêlés, l’absurdité d’un système où on se sent bien lorsqu’on n’a connu que ça et que c’est chez soi. La vie de cette femme est incroyablement romanesque, un romanesque à la Russe, où chaque personnage est un roman à lui tout seul. La fin est un drame, mais c’est aussi une seconde naissance.

Sans déflorer davantage son histoire, comme moi, vous lirez les premières pages, et puis vous arriverez au bout sans avoir pu le lâcher. Vous rirez et vous pleurerez dans des torrents de larmes et des flots de vodka. 

Ne laissez pas passer ce livre qui sort aujourd’hui, 5 novembre 2020. Les livres des confinements sont des livres qui seront sacrifiés si on ne leur donne pas une chance. Celui-ci ne mérite pas d’exil.

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