Après la rencontre avec l’auteur, et les premiers retours de mes camarades blogueurs, j’ai pressenti que ce livre serait une forme d’épreuve.
En effet, ce livre est une épreuve physique. Nous avons tous ressenti cette forme d’étouffement, d’asphyxie, d’apnée incommensurable. Malgré une histoire absolument épouvantable, rien ne nous arrête, on continue malgré l’effort, la douleur physique qu’il représente. Malgré un style inventé, comme le style d’un enfant qui n’aurait pas beaucoup été à l’école, on veut encourager le narrateur à poursuivre, et son “parlement” passe bien.
Ce livre est une épreuve, mais il est magnifique. Un livre qui reste. Et un héros qu’on aurait voulu aider, avant qu’il ne soit trop tard, bien qu’on sache que c’était impossible, que tout était inéluctable. On aurait voulu que l’ange ne soit pas blessé, et qu’il ne dérape pas. Pour les rares moments de lumière et la beauté qui en découle. Un grand livre.
Une épreuve : je l’ai effectivement ressenti comme ça aussi. Je ne saurais dire si je l’ai aimé ou pas, j’ai été tétatinée et terrifiée, ça c’est certain. Ce qui est sûr c’est que j’ai aimé le travail du texte et de la langue, la poésie qui éclaire parfois l’obscurité.
J’aimeAimé par 1 personne