Le fils d’Ingeborg est parti faire ses études en Suède et il n’est pas rentré pour Noël. Cette veuve totalement coincée décide sur un coup de tête de partir à Cuba pour le jour de l’an.
Cette idée saugrenue va l’entraîner dans une histoire avec un Cubain qui va bouleverser sa vie.
Ce livre est l’histoire de la détresse d’une mère qui parle à son fils sans avoir jamais de nouvelles, d’une femme qui a cloisonné sa vie pour qu’aucune émotion ne transparaisse jamais, sur les non-dits des familles, un thème cher à l’autrice, et aussi sur le choc de deux cultures.
Ces deux cultures peuvent-elles se rejoindre grâce à l’amour ? Est-ce que la détresse peut amener des personnes à penser qu’elles sont amoureuses ? Est-ce que des personnes en situation précaires peuvent tomber amoureuses de personnes qui sont nanties ? Est-ce que l’argent peut tout acheter ? Est-ce que l’opulence est la réponse à tous les malheurs du monde ? Finement abordées, toutes ces questions ponctuent le roman qui a des apparences de voyage organisé qui laisse apparaître la misère (pécuniaire mais surtout affective) quand on passe en coulisses.
