Galerie

Les doutes étendus sur la corde à linge – Corentin Huet (10 pages) Au bout des doigts, que de la kératine – Mona Malacar (10 pages)

Au départ, un libraire que j’ai déjà rencontré (dire qu’on se connaît serait abusif) a écrit de la poésie. Ça intrigue, on a envie de voir ce qu’il a dans le ventre, surtout quand on découvre les belles couvertures et les titres magnifiques, et une maison d’édition au nom si joli : 10 pages au carré. Cela donne des livres carrés de dix pages, avec des textes incroyables dedans. Deux textes très différents à lire et à relire, sublimes chacun.

Les doutes étendus sur la corde à linge, c’est une douce mélancolie qui se réclame un peu de Thomas Vinau, des petits moments croqués de la vie quotidienne et du temps qui s’égrène. C’est juste, c’est très beau, les mots s’enchaînent, à peine fini, on a envie d’y revenir, et de retrouver les passages qui nous ont fait vibrer. Alors on le relit, dans l’ordre et le désordre, car même si le texte est écrit d’un bloc, on peut facilement en grapiller quelques bouchées par-ci, par-là, et c’est bon aussi.

Au bout des doigts, que de la kératine est un texte aux associations de mots qui fonctionnent, âpre, dur, violent presque. Il vous secoue, vous remue, vous embarque dans ses images qui vous choquent qui s’entrechoquent et qui ne vous laissent jamais indifférents.

Deux textes très différents, donc, mais une maison qu’on a envie de suivre. En tout, six ouvrages existent. Après avoir lu ces deux-là, on a envie de tous les acheter.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s