On a un gentil gars qui a décidé de devenir berger dans un village très fermé où les habitants sont de gros rustres chasseurs et conservateurs. Et très cons, du coup. Le style du roman qui utilise le pronom impersonnel à dessein (je suppose) ajoute une distance supplémentaire à des personnages qui m’ont laissée sur le bord du chemin. L’histoire perd une grande partie de sa crédibilité dans ce roman qui ne raconte au fond qu’une querelle de voisinage exacerbée. Personnellement, je suis passée complètement à côté. Et cette obsession de l’auteur pour les chiens qui se reniflent le cul m’a plutôt rappelé le film Didier, comme un hommage à Jean-Pierre Bacri.
