Je découvre cet auteur, considéré comme le nouveau prodige allemand. On est tout de suite embarqué dans cette histoire d’ados dans l’Amérique profonde des années 80, grâce à un style très agréable et fluide. Le narrateur, presque seize ans, annonce d’entrée la couleur : c’est l’année où il tombe amoureux et où sa mère décède.
On navigue entre le rire et les larmes avec ce garçon très renfermé, angoissé, un peu décalé, presque asocial, porté par l’amour de sa mère qui vit ses premiers émois amoureux avec une fille un peu plus âgée que lui. Il oscille lui-même entre deux états émotionnels entre l’euphorie et la mélancolie qu’il nomme « l’euphocolie ».
Ce beau roman initiatique à l’américaine (bien que l’auteur, je le rappelle, soit allemand) donne envie de découvrir le reste de son œuvre.
