Habituellement, je n’aime pas trop les nouvelles. C’est ce que la plupart d’entre nous ont dit en ouvrant le roman d’Antoine Desjardins. Rapidement, les lignes conductrices de l’ouvrage nous font oublier ce genre mal-aimé pour nous embarquer dans l’émotion.
Il y avait longtemps que je n’avais pas été bouleversée par un livre à ce point.
L’amour sous toutes ses formes (filial, maternel, amoureux, fraternel, amical…) est l’une de ces lignes en filigrane, l’autre, le désastre écologique qui nous pend au nez et pour lequel au mieux, nous sommes impuissants, au pire, nous participons involontairement.
Ce livre est magnifique, jamais dans le jugement, et même si la planète va mal, même si, au fond, le livre est terriblement pessimiste, il nous donne envie de continuer, d’agir, de changer les choses.