Si vous avez lu et aimé l’enfer de Church Street de Jake Hinkson, vous aimerez aussi ma bête. A l’instar du roman de l’auteur américain, Jean-François Régnier explore les méandres d’une séquestration. Mais finalement, qui est dominant, qui est dominé ? Peut-on vraiment décider de manipuler un homme en lui ôtant la liberté ? Peut-on en faire son tueur, afin de ne pas se salir les mains dans les vengeances qu’on a décidé d’assouvir ?
Dans ce thriller où l’issue semble être dénuée d’espoir, on s’accroche néanmoins comme Duncan à ce qui pourrait nous sauver. Le geôlier, presque drôle à force d’être pathétique nous entraîne dans son épopée terrifiante et macabre. Et les personnages secondaires amènent les rebondissements nécessaires au suspense.
Ce petit thriller, très bien écrit se lit d’une traite, en apnée. Electrifiant.
Une réflexion au sujet de « Ma bête – Jean-François Regnier (257 pages) »