Cette fois encore, je vais un peu vous raconter ma vie, car c’est ainsi que je vais pouvoir expliquer mon ressenti sur le dernier opus de Laurent Loison.
Le premier film d’horreur que j’ai regardé était vendredi 13. J’ai cru mourir. J’ai fait des cauchemars pendant des mois et le pauvre ruisseau entouré d’arbres qui bordait la route que j’empruntais pour aller prendre mon bus m’a semblé extrêmement dangereux et hostile de nombreuses semaines après avoir vu ce film. A la fin du film, on croit que c’est fini, et non, Jason casse la fenêtre et nous fait sursauter et il tue les deux derniers qui avaient survécu. (Aujourd’hui, les jeunes rigolent en voyant ce film, mais moi il m’a totalement traumatisée)
Ensuite, il faut que je vous dise : Laurent Loison est un écrivain adorable. Il est prévenant avec ses blogueurs, et bienveillant avec ses collègues. Il se réjouit avec eux de leurs succès et les encourage quand ils ont des coups de mou. Une personne vraiment chouette.
Laurent Loison a l’art d’impliquer les lecteurs dans ses romans, il nous prend à partie d’entrée de jeu. Ça nous met mal à l’aise, il en joue, et nous met face à nos perversions. Forcément, ça dérange. Il entretient ce sentiment de nous mettre le nez dedans, et ça marche.
Il démarre aussi par un certain nombre d’éléments a priori décousus, et puis l’histoire démarre, c’est bien fait, on se prend au jeu, on se laisse aller dans la montée de la violence, on sait que ça va être de pire en pis. On continue à lire, dégoûté, voyeur, mais ça fonctionne.
Alors, Lolo, dis- moi, POURQUOI TU AS ECRIT CE P… DE DERNIER CHAPITRE ?????????
Tu vas m’objecter que c’était volontaire, que ça explique pas mal de choses et tout et tout… mais non !!! Moi, je dis NON ! au dernier chapitre ! Je dis : il n’est pas crédible ce dernier chapitre ! trop c’est trop ! Surtout que je revis mon traumatisme vendredi 13 de quand j’avais 16 ans ! Amateurs de Thrillers bien gores précipitez-vous. Traumatisés de vendredi 13, oubliez ! Traumatisant.