Comme je me suis lancée dans le challenge du confiné, et que dans la liste, on doit lire un titre de moins de 150 pages, je me suis dit que la cicatrice, qui est dans ma PAL depuis longtemps, méritait qu’on s’y attarde. Je ne sais pas si c’est le confinement qui me rend sensible comme ça, mais j’ai pleuré à chaudes larmes sur ce petit opus écrit en 1960 en français par cet auteur américain. Cet ouvrage est du reste son livre le plus connu.
L’histoire est celle d’un enfant qui a une cicatrice due à un bec de lièvre que ses parents lui ont caché. Depuis toujours, ils prétextent un accident.
En 120 pages, l’auteur nous montre un pan de vie aux Etats-Unis en 1944, définit la difficulté d’être un enfant rejeté, évoque l’amitié et la fraternité, leurs travers, la honte, la peur, la trahison et aussi l’amour.
Enfin, bref, j’ai pleuré.